FUTUR-ES, comment le féminisme peut sauver le monde / la bibliographie du livre de Lauren Bastide

La puissance invaincue des femmes

Zones

18,00

Qu'elles vendent des grimoires sur Etsy, postent des photos de leur autel orné de cristaux sur Instagram ou se rassemblent pour jeter des sorts à Donald Trump, les sorcières sont partout. Davantage encore que leurs aînées des années 1970, les féministes actuelles semblent hantées par cette figure. La sorcière est à la fois la victime absolue, celle pour qui on réclame justice, et la rebelle obstinée, insaisissable. Mais qui étaient au juste celles qui, dans l'Europe de la Renaissance, ont été accusées de sorcellerie ? Quels types de femme ces siècles de terreur ont-ils censurés, éliminés, réprimés ?
Ce livre en explore trois et examine ce qu'il en reste aujourd'hui, dans nos préjugés et nos représentations : la femme indépendante — puisque les veuves et les célibataires furent particulièrement visées ; la femme sans enfant — puisque l'époque des chasses a marqué la fin de la tolérance pour celles qui prétendaient contrôler leur fécondité ; et la femme âgée – devenue, et restée depuis, un objet d'horreur.
Enfin, il sera aussi question de la vision du monde que la traque des sorcières a servi à promouvoir, du rapport guerrier qui s'est développé alors tant à l'égard des femmes que de la nature : une double malédiction qui reste à lever.


Histoire de l'éjaculation féminine de la chine ancienne à nos jours

"Lux Canada"

20,00

« Célébrons les fluides féminins avant qu'ils ne soient (presque) définitivement taris. »
Ce qui fascine dans l'histoire de l'éjaculation féminine, explique Stephanie Haerdle, c'est d'y découvrir que dans plusieurs cultures, et à plusieurs époques, elle était non seulement une expression parfaitement évidente de la sexualité, mais était révérée. Ce qui soulève une question tout aussi passionnante: pourquoi, à partir du XIXe siècle, l'éjaculation féminine a-t-elle été sans cesse ignorée, honnie ou reléguée au domaine du « antasme sexuel masculin»?
De l'ère préchrétienne à aujourd'hui, des traités érotiques de la Chine ancienne aux mouvements féministes de la troisième vague, en passant par l'Inde de V?tsy?yana et la Vienne de Freud, l'histoire culturelle et politique de l'éjaculation féminine compose un portrait étonnant et remarquable de la sexualité. Fruit d'une vingtaine d'années de recherche, ce minutieux travail interroge la nature politique de la biologie humaine, offre des perspectives critiques originales sur la médecine occidentale, dominée par les hommes, et rappelle en quoi le sexe de la femme est un champ de bataille.


Fallait demander

2

J'ai Lu

7,90

Deuxième opus des bandes dessinées d'Emma sur le féminisme et des sujets sociaux.


12,40

«Comment la femme fait-elle l'apprentissage de sa condition, comment l'éprouve-t-elle, dans quel univers se trouve-t-elle enfermée, quelles évasions lui sont permises, voilà ce que je chercherai à décrire. Alors seulement nous pourrons comprendre quels problèmes se posent aux femmes qui, héritant d'un lourd passé, s'efforcent de forger un avenir nouveau. Quand j'emploie les mots "femme" ou "féminin" je ne me réfère évidemment à aucun archétype, à aucune immuable essence ; après la plupart de mes affirmations il faut sous-entendre "dans l'état actuel de l'éducation et des mœurs". Il ne s'agit pas ici d'énoncer des vérités éternelles mais de décrire le fond commun sur lequel s'élève toute existence féminine singulière.» Simone de Beauvoir.


Capitalisme, racialisation, féminisme

Albin Michel

9,90

Dans les années 1960-1970, l'État français encourage l'avortement et la contraception dans les départements d'outre-mer alors même qu'il les interdit et les criminalise en France métropolitaine. Comment expliquer de telles disparités ?
Dès 1945, invoquant la « surpopulation » de ses anciennes colonies, l'État français prône en effet le contrôle des naissances et l'organisation de l'émigration. Partant du cas emblématique de La Réunion où, en juin 1970, des milliers d'avortements et de stérilisations sans consentement pratiqués par des médecins blancs sont rendus publics, Françoise Vergès retrace la politique de gestion du ventre des femmes d'outre-mer, stigmatisées en raison de la couleur de leur peau.
En s'appuyant sur les notions de genre, de race, de classe dans une ère postcoloniale, l'auteure entend faire la lumière sur l'histoire mutilée de ces femmes d'outre-mer, héritage douloureux d'un système esclavagiste, capitaliste et colonialiste encore largement ignoré aujourd'hui.