- EAN13
- 9782200624156
- Éditeur
- Armand Colin
- Date de publication
- 12/09/2018
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Armand Colin 16,90
Depuis quelques années déjà, toutes les enquêtes d’opinion montrent que les
armées bénéficient en France d’une image très positive. Avec les attaques
terroristes de 2015, le fait miliaire est redevenu, de manière encore plus
nette, un élément central de la vie sociale et politique française.
Et pourtant, les Français connaissent mal leurs armées. Leur mémoire reste
affectée par les souvenirs douloureux des conflits du XXe siècle. Dans le même
temps, l’éloignement géographique et temporel de la guerre a rendu moins
compréhensible ce que vivent ceux qui choisissent de servir la France par les
armes. Les « valeurs militaires » ont le vent en poupe, mais elles sont
souvent brandies sans être vraiment définies. Les Français perçoivent mieux
l’utilité des opérations extérieures dans le contexte de la menace terroriste,
mais la mort des soldats ébranle facilement leur soutien. Le consensus sur le
besoin de consacrer des moyens aux armées s’est généralisé, mais les relations
entre les politiques et les militaires demeurent sujettes à des tensions
récurrentes.
Cette nouvelle donne paradoxale rend nécessaire un état des lieux précis des
relations complexes entre la société française et ses armées qui ne peuvent
être comprises sans tenir compte du temps long de l’histoire.
armées bénéficient en France d’une image très positive. Avec les attaques
terroristes de 2015, le fait miliaire est redevenu, de manière encore plus
nette, un élément central de la vie sociale et politique française.
Et pourtant, les Français connaissent mal leurs armées. Leur mémoire reste
affectée par les souvenirs douloureux des conflits du XXe siècle. Dans le même
temps, l’éloignement géographique et temporel de la guerre a rendu moins
compréhensible ce que vivent ceux qui choisissent de servir la France par les
armes. Les « valeurs militaires » ont le vent en poupe, mais elles sont
souvent brandies sans être vraiment définies. Les Français perçoivent mieux
l’utilité des opérations extérieures dans le contexte de la menace terroriste,
mais la mort des soldats ébranle facilement leur soutien. Le consensus sur le
besoin de consacrer des moyens aux armées s’est généralisé, mais les relations
entre les politiques et les militaires demeurent sujettes à des tensions
récurrentes.
Cette nouvelle donne paradoxale rend nécessaire un état des lieux précis des
relations complexes entre la société française et ses armées qui ne peuvent
être comprises sans tenir compte du temps long de l’histoire.
S'identifier pour envoyer des commentaires.