Love of the love, les coups de <3 de la saison !

Suivi de Grand manège

Éditions Théâtrales

15,00

Avec un humour glaçant et une saisissante maîtrise des situations théâtrales, Stéphane Jaubertie offre aux acteurs un terrain de jeu foisonnant et des figures aux nuances burlesques, absurdes et cyniques. Deux textes aux métaphores éminemment politiques qui nous mettent face à cette société du spectacle où le « vrai est un moment du faux ».

Dans Boxon(s) jusqu’à n’en plus pouvoir, Stéphane Jaubertie présente la vie comme une succession de rounds au cours desquels les individus reçoivent davantage de coups qu’ils n’en donnent. Cependant, tant dans la sphère intime que dans la sphère de l’entreprise et à tous les échelons du pouvoir, par contamination ultralibérale ou « servitude participative », les coups bas fusent, les perfidies sont légion… Tout cela aux dépens de l’estime de soi et du bien-être de chacun, quand la société nous commande d’aller à l’encontre de notre humanité profonde et de devenir le bourreau de l’autre.


Suivi de : Chérie·s de l'ombre

Éditions Théâtrales

13,00

Au loin les oiseaux

En 2012, après des années de violences conjugales, Jacqueline Sauvage abat son mari. Au loin les oiseaux aborde cette célèbre affaire judiciaire du seul point de vue des juré·e·s tiré·e·s au sort de la cour d’appel. Manon Ona revisite la forme classique du huis clos et la dramaturgie du procès par le travail de la narration. Douloureuse confrontation à soi-même et au groupe, l’expérience citoyenne laisse des traces et interroge la possibilité d’une résilience collective.

Chérie·s de l'ombre
Un abribus, la nuit. Un fille puis un garçon de passage dérangent Chérie de l’ombre qui, chaque soir, y attend ses clients. Leur rencontre ouvre une porte sur des violences tues. D’un aveu à l’autre, l’emprise ne sera pas forcément celle qu’on croit.


13,00

Une femme dont on ne connaîtra jamais le nom raconte l’histoire de sa rencontre et de sa relation avec son mari, dans un monologue au ton léger et décalé. Cependant, la comédie joyeuse des débuts – rencontre truculente dans une file d’attente d’EasyJet, relation amoureuse et enfants – vire rapidement au drame. Scénariste réputé et maître de l’asphyxie, l’auteur cisèle un foudroyant retournement de situation. Comment bascule-t-on de l’idylle à l’horreur la plus brutale ? Qu’est-ce qui pousse un être humain à commettre l’impensable ? Denis Kelly explore les ressorts enfouis de la masculinité, des relations amoureuses, de la filiation et de la folie, à travers cette puissante tragédie, jouissive et mélancolique.


14,00

Sismographe d'une génération à la dérive, Fracassés oscille avec rage entre lutte et renoncement. Esclaves de jobs insatisfaisants et de vies étriquées, Danny, Charlotte et Ted se battent pour donner un sens à leur existence. Emprisonnés dans un purgatoire où nul ne peut s'évader sans perdre la raison, ils se consument dans une fuite infinie. Le jour de l'anniversaire de la mort de leur ami Tony, survenue dix ans plus tôt, ils décident de se donner un nouvel élan.

Voix intérieures, scènes dialoguées, partitions chorales et slams au réalisme brut s'entremêlent et confèrent à ce texte une puissance incantatoire.


12,00

« Un jour, on se lève. On a 20 ans. On en a 50 ou 70 peu importe. On décide ce jour-là d’aller en rejoindre d’autres. Ceux qui s’assemblent. On devient l’un des leurs. Une heure. Ou 30 ans. Cela fera de soi un sympathisant. Voire un opposant. Certains diront : un résistant. Projet d’aéroport, usines à vaches ou à porcs, enfouissements de déchets hautement radioactifs… Ce texte rend hommage aux femmes et hommes qui s’engagent dans ces combats. » CZ.