Suivi de Gênes 01

L'Arche

Né le 15 juin 1976 à Gênes, Fausto Paravidino a stupéfié l’Italie par l’étendue de son talent : acteur sur les planches et à l’écran, traducteur de Shakespeare et de Pinter, scénariste et, avant tout, auteur de pièces où, à chaque fois, il expérimente une nouvelle forme dramatique. Les deux pièces nous parlent en effet, mais sur deux modes totalement opposés, du même sujet : la répression qui s’est abattue sur les manifestants alter-mondialistes lors du sommet du G8 à Gênes au printemps 2001. Répression illustrée par la mort du jeune Carlo Giuliani, tué par un carabinier. Gênes 01 est structuré par les voix de personnages qui commentent les événements, se les rappellent, et mènent l’enquête. Ces voix construisent un espace de discussion sur la scène.

Peanuts n’a pas pour objet précis le sommet du G8. Mais la pièce se concentre sur une bande de copains, en amont et en aval du sommet. Elle est écrite en courtes scènes, comme les planches de la bande dessinée Peanuts, dont les personnages sont des avatars. La recette est surprenante, et à la fin, il y a des méchants et des victimes – mais où sont les bons, où sont les justes ?


Suivi de : Chérie·s de l'ombre

Éditions Théâtrales

13,00

Au loin les oiseaux

En 2012, après des années de violences conjugales, Jacqueline Sauvage abat son mari. Au loin les oiseaux aborde cette célèbre affaire judiciaire du seul point de vue des juré·e·s tiré·e·s au sort de la cour d’appel. Manon Ona revisite la forme classique du huis clos et la dramaturgie du procès par le travail de la narration. Douloureuse confrontation à soi-même et au groupe, l’expérience citoyenne laisse des traces et interroge la possibilité d’une résilience collective.

Chérie·s de l'ombre
Un abribus, la nuit. Un fille puis un garçon de passage dérangent Chérie de l’ombre qui, chaque soir, y attend ses clients. Leur rencontre ouvre une porte sur des violences tues. D’un aveu à l’autre, l’emprise ne sera pas forcément celle qu’on croit.