- EAN13
- 9782360548057
- ISBN
- 978-2-36054-805-7
- Éditeur
- Le Mot et le reste
- Date de publication
- 23/08/2018
- Collection
- Attitudes
- Nombre de pages
- 232
- Dimensions
- 21 x 14,8 x 1,8 cm
- Poids
- 314 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Reggatta de Blanc / le reggae hors Jamaïque
Le Reggae Hors Jamaique
Vincent JÉGU
Le Mot et le reste
Attitudes
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"Reggatta de blanc se propose de traiter l’appropriation de la musique jamaïcaine par des artistes qui partagent cette volonté commune de les explorer et de donner à entendre les musiques hybrides issues de cette rencontre."
L’amateur éclairé, devant l’extrême éclectisme des titres choisis, peut de prime abord ressentir une légère impression d’égarement. Que partagent des morceaux comme « Ob-La-Di, Ob-La-Da » des Beatles, « African Reggae » de Nina Hagen ou « Twist And Crawl » de Death in Vegas ? À l’origine, un vent de liberté a soufflé sur une île des Antilles et emporté avec lui au-delà des Caraïbes des sonorités ska pour venir dissiper le smog anglais. Dans les quartiers populaires de Londres, le beat jamaïcain se mêle naturellement aux sonorités punks. Le Clash, les Ruts, les Members ou les Slits trouvent dans le reggae un nouveau terrain de jeu. De la même façon, le dub de King Tubby gagne les musiques électroniques dès les années quatre-vingt-dix. Le trip-hop voit ainsi le jour avec une multitude de groupes tels que Massive Attack ou Portishead. Reggatta de blanc, du nom du deuxième album de Police, donne à entendre d’une autre oreille le message métissé d’une bouteille jetée à la mer.
L’amateur éclairé, devant l’extrême éclectisme des titres choisis, peut de prime abord ressentir une légère impression d’égarement. Que partagent des morceaux comme « Ob-La-Di, Ob-La-Da » des Beatles, « African Reggae » de Nina Hagen ou « Twist And Crawl » de Death in Vegas ? À l’origine, un vent de liberté a soufflé sur une île des Antilles et emporté avec lui au-delà des Caraïbes des sonorités ska pour venir dissiper le smog anglais. Dans les quartiers populaires de Londres, le beat jamaïcain se mêle naturellement aux sonorités punks. Le Clash, les Ruts, les Members ou les Slits trouvent dans le reggae un nouveau terrain de jeu. De la même façon, le dub de King Tubby gagne les musiques électroniques dès les années quatre-vingt-dix. Le trip-hop voit ainsi le jour avec une multitude de groupes tels que Massive Attack ou Portishead. Reggatta de blanc, du nom du deuxième album de Police, donne à entendre d’une autre oreille le message métissé d’une bouteille jetée à la mer.
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