Dans une œuvre poétique, contemplative et philosophique, l’autrice et illustratrice Sophie Guerrive nous pousse à questionner notre “moi” le plus profond. Les personnages de Tulipe nous ressemblent : certains recherchent frénétiquement le bonheur, d’autres l’amour ou encore un sens à leur vie. Lire Tulipe, c’est se regarder dans un miroir et se dire que nous aussi, on aimerait bien se reposer au pied d’un arbre les yeux levés vers les étoiles.

C’est les vacances mais la colère gronde et les cœurs pleurent. 10 textes poétiques, politiques, cathartiques, mélancoliques à dévorer au fond de son lit ou dans un train bondé et non ventilé en fonction de son degré de loose. C’est beau, c’est drôle, c’est triste, c’est les vacances.

Un récit comme une continuité de fulgurances, de confessions, de décorticages précis des violences conjugales dans un couple lesbien. La montée de la domination, la peur de rentrer, les cris et l’invisibilité combattue en pleine page. L’autrice dit tout d’une relation toxique dont elle ne pouvait se délivrer que par l’écriture.

Une adolescente dans sa ville en banlieue parisienne, qui voit sa mère s’effondrer quand son mari la quitte, qui fait de son corps un business pour s’acheter des fringues de marques et aller à Paris, comme une grande évasion. Ce livre, c’est le portrait d’une jeune femme qui tente tout et bien trop, et aussi le décryptage d’une relation fille-mère chaotique.

Lu en 4h chrono, totalement happée par cette femme qui ne dort plus et qui va coûte que coûte fouiller ses rêves pour chercher les causes de son blocage. On y découvre une mère oppressante et dangereuse, un frère pilier et aimant et une filleule admirative et têtue.