Cité Philo 2015 : 19èmes semaines européennes de la philosophie

Focus : Renaissance

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Léonard de Vinci : arts, sciences et techniques : le dossier

"CNRS Éditions"

11,00

Depuis cinq siècles, l'œuvre de Léonard de Vinci (1452-1519) ne cesse d'interroger les arts, les sciences et les techniques. Ces trois facettes sont ici décryptées par Pascal Brioist. L'historien se penche sur la formation du maître toscan, sur ses relations avec ses mécènes successifs, sur le contexte de déploiement de son œuvre (la Renaissance, les guerres d'Italie).
Depuis cinq siècles, l'œuvre de Léonard de Vinci (1452-1519) ne cesse d'interroger les arts, les sciences et les techniques. Ces trois facettes sont ici décryptées par Pascal Brioist. L'historien se penche sur la formation du maître toscan, sur ses relations avec ses mécènes successifs, sur le contexte de déploiement de son œuvre (la Renaissance, les guerres d'Italie). Léonard de Vinci n'est l'homme que de quelques toiles ou fresques. Pourtant, la force de renouvellement de son dessin et de sa peinture, reconnue dès le XVIe siècle, a longtemps occulté ses apports scientifiques et techniques. Au final, il fut bien un penseur universel, au parcours semé d'intuitions géniales, d'erreurs notables et d'emprunts souvent magnifiés.
Le Sommaire
Le "génie"
Le "génie" : naissance et mise en place du mythe
Un homme dans son temps
Les années de formation Léonard et ses mécènes Léonard et la guerre Un contexte technique foisonnant
L'architecte et l'urbaniste
La ville idéale De Romorantin à Chambord Des chantiers, des machines
Le peintre
Le sfumato La perspective Du portrait à l'histoire Sainte Anne : faut-il psychanalyser Léonard ? Comment on dessine une bataille La Cène ou comment rendre le mouvement des âmes
L'homme de science
Médecine et anatomie Observer la nature Léonard et la physique de son temps
Le technicien et l'ingénieur
Mécanique : " la réduction en art " Des machines volantes au vol des oiseaux L'art de la fonderie Les transferts de savoir-faire
Postérités
Héritages, richesse et ambiguïté


Ingénieur militaire au service de César Borgia, Léonard de Vinci consacra le plus clair de son temps à la guerre. Sur les pas de Léonard, voici le bruit et la fureur de ce champ de bataille que fut aussi la Renaissance italienne.
Proposant ses services à Ludovic le More, duc de Milan, Léonard de Vinci vante en dix points ses talents d’ingénieur : construction de ponts, machines de siège, fortifications, bombardes, chars de combat, catapultes… La peinture n’apparaît qu’en fin de liste. Travaillant à partir de sources négligées, souvent inédites, l’historien Pascal Brioist suit la carrière d’un ambitieux qui parcourt l’Italie dans le sillage des chefs de guerre et des politiques. Qu’il s’agisse de proposer aux fantassins des armes contre la cavalerie ou de perfectionner la poudre à canon, rien ne semble impossible à l’infatigable ingénieur militaire.
Fasciné par César Borgia, il devient l’un de ses indispensables collaborateurs. Autour de Léonard, Pascal Brioist fait revivre la prodigieuse vitalité, la brutalité et les raffinements de la Renaissance italienne.
Il montre aussi le traumatisme provoqué chez Léonard par son expérience de la guerre avec ses massacres et ses destructions. On est loin du rêveur, écologiste avant la lettre, que certains se sont plu à imaginer.


28,00

Presque tous les problèmes cruciaux de notre école sont en un sens des problèmes philosophiques : autorité pédagogique, « sens des savoirs », laïcité et rapport entre les cultures, définition d’un système éducatif juste, transformations liées au numérique, etc. Pourtant, les philosophes de notre époque parlent peu de l’éducation, encore moins de l’éducation scolaire. La philosophie doit reprendre sa part dans l’approche publique de la « crise » de l’école. C’est à quoi ce livre appelle et veut travailler.
Ces problèmes sont philosophiques dans la mesure où ils touchent aux principes censés régir l’institution scolaire. Ces principes sont aujourd’hui confus ou introuvables, s’agissant notamment de ce qui est à enseigner et de ce qui est à évaluer. Tous les acteurs et partenaires de l’institution scolaire sont sensibles à cette déficience, d’où s’ensuivent, à un degré beaucoup trop élevé pour n’être pas ruineux, perplexités, inquiétudes, malentendus, découragements et rejets.
Mais rétablir pour l’école des principes solides suppose qu’on prenne en compte les complications modernes et tout particulièrement françaises de la relation au savoir et à la culture. C’est le double objet de ce livre. Il faut relire Rousseau, Durkheim, Foucault, Bourdieu, pour remonter aux origines de notre crise intellectuelle, mais aussi pour remarquer ce que les pensées les plus provocantes doivent encore à la notion classique de la culture de l’esprit.
« Rien ne s’apprend plus facilement que ce qu’il y a de meilleur. » Si Érasme a raison, alors l’urgence est toujours de faire que le meilleur soit offert à tous les enfants.


DENIS KAMBOUCHNER est professeur d’histoire de la philosophie moderne à l’université Paris 1. Spécialiste de Descartes, à qui il a consacré plusieurs ouvrages (dont L’Homme des passions, 2 vol., Albin Michel, 1995, et Descartes et la philosophie morale, Hermann, 2008), il est engagé de longue date dans une réflexion sur les problèmes de la culture et de l’éducation. Après un essai sur La Culture dans l’ouvrage Notions de philosophie, qu’il a dirigé (3 vol., Gallimard, coll. « Folio », 1995), il a notamment publié Une école contre l’autre (PUF, 2000) et co-dirigé La Crise de la culture scolaire : origines, interprétations, perspectives (PUF, 2005).


Que reste-t-il de la querelle scolaire et du vieux clivage entre « pédagogues » et « républicains » ? Partis de convictions très divergentes, Denis Kambouchner et Philippe Meirieu font aujourd'hui, avec Bernard Stiegler, le constat que les termes dans lesquels se posa cette querelle ont perdu de leur acuité dans le contexte de la vaste mutation engendrée par les nouvelles technologies. Ces nouvelles technologies créent les conditions d'une démocratisation inespérée de l'accès au savoir ; mais en même temps, associées à un consumérisme effréné et à un marketing intrusif, elles apparaissent comme les vecteurs d'un système toujours plus perfectionné de captation des esprits. Une telle évolution met à mal les équilibres fondamentaux de l'éducation scolaire. Surtout, l'école n'est pas armée pour penser cette mutation : ni pour remédier à ses effets les plus perturbants, ni pour s'assurer la maîtrise et l'usage effectif des potentialités qui lui sont liées. Il y a urgence. Plus que jamais les esprits ont besoin d’une solide formation du jugement, de méthodes et de repères que seule l’école peut, à l’échelle d’une société, enseigner. Au fil de leur conversation, les trois interlocuteurs s’entendent pleinement sur l’importance de réaffirmer une haute ambition pour l’école.


Philippe Meirieu, le plus célèbre pégdagogue contemporain, inspirateur de plusieurs réformes et de la création des IUFM, s'adresse aux parents angoissés par l'avenir de leurs enfants. Il veut, dans ce livre plein de bon sens et de conseils pratiques, les rassurer, les stimuler, donner du sens à leur rôle éducatif. Pour lui, le parent éducatif est comme un entraîneur au saut en hauteur. S'il place la barre trop bas, l'enfant n'apprend rien : il fait ce qu'il sait déjà faire. Si elle est placée trop haut, il se décourage. Ce qui l'aide à progresser, c'est d'estimer la hauteur supérieure à ce qu'il sait déjà faire mais qui demeure à sa portée. L'apprentissage est alors à la fois difficile et accessible. L'enfant a besoin d'aide pour franchir cette marche : des conseils, des encouragements, un dialogue constructif. Eduquer, c'est donc estimer la hauteur de cette barre et suppose "d'évaluer au jugé", mais également porter sur l'enfant un regard confiant sur sa capacité à franchir l'obstacle.
Plein de conseils pratiques proposés en fonction des différents âges, ce livre s'inscrit dans une modernité de l'éducation à transmettre aux jeunes qui vivent avec des écrans, des portables, les réseaux sociaux. Il défend l'idée de "contraintes fécondes" à donner aux enfants pour qu'ils deviennent créatifs et autonomes.

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