Une famille d'aujourd'hui : les grands-parents, les petits-enfants, les rejetons de conjointes séparées, et le fils, Jean, quadragénaire devenu trop euphorique sous l'effet d'un nouvel anti-dépresseur. En plein krach boursier de 2008, alors que les placements sûrs des grands-parents se désagrègent, Jean s'apprête à liquider les propriétés de la famille. Tous prennent position : on espionne, on complote, on pactise, on négocie, on résilie. Un tableau drôle et cruel d'une société déboussolée.

«Comédienne de formation, Nathalie Fillion partage sa vie entre écriture, mise en scène et transmission. Depuis 1999, elle met en scène certains de ses textes, dont »Alex Legrand« (2004) et »Pling« (2008). Elle est pédagogue à l'école d'acteurs du Studio-Théâtre d'Asnières et travaille régulièrement avec des musiciens et des danseurs. Elle fait partie de la Coopérative d'écriture, groupe d'écrivains complices qui partagent et initient nombre d'expériences d'écriture. Elle écrit essentiellement du théâtre, mais aussi des récits et des textes pour la jeunesse, et collabore à quelques revues. Ce texte a reçu le prix de la fondation Diane et Lucien Barrière 2011.»

Le même jour, Martin apprend qu'il va être papa et qu'il est atteint d'une tumeur au cerveau. Tout à coup, pour ce jeune homme et son entourage, la vie devient une urgence, une course folle dont le terme est connu mais dont le sens échappe toujours.
Préface de Wajdi Mouawad
Pièce de théâtre issue d'une expérience collective en perpétuelle mutation, " J'ai couru comme dans un rêve " est une oeuvre où tous les acteurs interagissent en tant que créateurs du spectacle. La compagnie " Les Sans Cou " pratique le mélange des genres et la conjugaison des moyens d'expression : jeu, chant, musique, danse. Bref, un théâtre non formaté et vivant. L'histoire est celle de Martin, un jeune papa qui apprend en même temps sa paternité et sa maladie mortelle. Atteint d'une tumeur au cerveau, il ne voit plus que sa vie que comme une course folle.
Prix compagnie Adami 2012 pour " J'ai couru comme dans un rêve "