La Compagnie Il faut toujours finir ce qu'on a commencé vous propose de vous immerger dans l'écriture d'Hervé Guibert avec La lecture des ARTICLES INTRÉPIDES qui accompagnent leur création de À L’AMI QUI NE M’A PAS SAUVÉ LA VIE
Ces articles ont été écrits dans le journal « Le Monde » entre 1977 et 1985.

« Adjani ou la vertu de l’excès », publié le 28 mai 1981 :

"Les yeux, la peau, la voix, le corps, enfin, qui animent le jeu de l’actrice m’amènent à une question plus brutale : pourquoi je suis de ceux qui aiment Adjani ?
J’aurais envie de répondre : parce que j’aime Goethe, Flaubert, Dostoïevski, Edgar Poe. Parce que j’aime les passions terribles, la chasteté enflammée, parce que ces hommes ont imaginé, décrit des femmes qui pourraient être elle. J’ai décidé qu’elle serait mon modèle d’identification féminine, et, chaque fois, elle apparaît entre les lignes, elle donne corps, successivement, à Charlotte, à Nastassia Philippovna, à Salammbô, et elle ne déçoit jamais l’écriture.»

Hervé Guibert a 22 ans quand il commence à écrire des articles dans Le Monde. C’est son gagne-pain en attendant de gagner de l’argent avec ses livres.
Il parle de ce qu’il aime : les films à l’affiche, les révélations musicales, les expositions à voir. Il fait des portraits et des interviews et rencontre ainsi des personnes fascinantes qui ont marqué les années 80.
Hervé Guibert est très enthousiaste. Il admire les artistes dont il parle.
Nous aimons ces articles car ils sont joyeux, longs et drôles et comme dans ses romans, Hervé Guibert cherche à écrire la vérité en laissant toujours la place à la fiction.

Avec Clément Durand, Jeanne Lazar, Arnaud Vrech et Johann Weber

Entrée libre / réservation conseillée